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09/12/13

Les OGM accélèrent le déclin de nos organismes

Une hausse des intolérances au gluten

Selon de récentes études menées aux Etats-Unis, 18 millions d’Américains souffriraient de maladies liées à l’intolérance au gluten (une protéine contenue dans les céréales). Ces troubles proviendraient de la consommation de maïs et de soja génétiquement modifiés. Certains médecins vont jusqu’à prévoir une épidémie de grande envergure.

Les cas d’intolérance au gluten, également appelée maladie coeliaque ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies. De plus en plus souvent, l’organisme humain rencontre des difficultés dans l’assimilation du gluten. L’intolérance au gluten est une maladie inflammatoire qui, en s’attaquant à la paroi du petit intestin, provoque un panel de maladies, des troubles digestifs jusqu’au cancer en passant par le diabète.

Les OGM, une bombe à retardement?

La sensibilité au gluten a cru de façon considérables ces 20 dernières années. Pour, Irina Ermakova, docteure en biologie et experte internationale en sécurité écologique et alimentaire, il n’y a aucun doute : il y a un lien entre cette hausse et la consommation d’OGM.

« L’incidence du cancer est particulièrement élevée dans les régions où la population consomme beaucoup d’OGM. Les cas d’obésité et de diabète ont également été multipliés plusieurs fois après l’apparition des OGM. On constate en outre le phénomène de stérilité, et c’est le plus terrifiant, parce qu’en plus des êtes humains et des mammifères, il s’étend à l’ensemble des organismes vivants. Cela peut finalement conduire à la destruction de notre biosphère et à la disparition des insectes, des bactéries et des plantes, incapables de se reproduire. »

Avant de conclure : « Les OGM, c’est une bombe à retardement . »

Le monde divisé

D’un côté, des pays utilisent abondamment les OGM. C’est notamment le cas des Etats-Unis, où les produits contenant des OGM ne sont pas étiquetés, et la Chine, qui autorise la culture de la papaye et du coton génétiquement modifiés. De l’autre côté, des pays européens comme la France, l’Allemagne, la Grèce ou encore l’Autriche ont banni les cultures OGM de leur territoire. Ainsi, le monde reste partagé sur la question des OGM et du danger qu’ils présentent.

La cause de cette division réside dans le fait qu’aucune étude globale sur l’impact des OGM sur la santé et sur l’environnement n’a jamais été réalisée. Face au puissant lobby des multinationales pro-OGM comme Monsanto et Syngenta, ces études ne peuvent pas voir le jour, ou sont tout simplement désavouées, comme la récente étude du professeur Séralini. En absence d’une véritable juridiction sur les OGM, il convient à chacun d’agir, suivant le principe de précaution, ou son simple bon sens !

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